Trouwe Pauwels-klant tovert vijf sterrenhotel in Dubai om tot frituur

Client Pauwels transforme le Hilton de Dubai en estaminet et friterie

Invités par une association d’expatriés, notre client Stephane Moreau et son équipe ont quitté leur friterie et brasserie “Chez Steph” à Valenciennes pour préparer 2 soirées ch’ti dans un hôtel 5 étoiles aux Emirats Arabes Unis. Au menu : welsh, carbonnade, frites fraîches pour une centaine d’invités dont un émir qui a bien aimé notre gastronomie.

Trouwe Pauwels-klant tovert vijf sterrenhotel in Dubai om tot frituur

CHEZ STEPH À DUBAI

Ils rentrent de Dubai des étoiles plein les yeux, des tas de photos et d’anecdotes. Stéphane Moreau et sa compagne Aurélie, des clients fidèles Pauwels et les gérants de la friterie “Chez Steph” à Valenciennes. Avec eux: Romain Avot le gérant de la brasserie le Président et son chef cuistot Jean Baptiste Cousin.

C’était une opération de l’association les Ch’tis aux émirats qui voulait organiser deux soirées nordistes. L’une des expatriées est originaire de Saint-Saulve et à chaque fois qu’elle rentre chez nous elle passe chercher son américain à la friterie Chez Steph. Elle a donc tout simplement proposé à Stéphane Moreau de quitter sa friterie pour le Hilton de Dubai.

Et pour concocter nos plats régionaux, welsh, carbonnade, flamiche et maroilles, sur place, il a fallu s’adapter.

Jean-Baptiste a par exemple évidemment refusé les frites surgelées qu’on lui proposait, un petit affront pour le cuistot. “Non non, moi je fais de la vraie patate” s’amuse le Valenciennois qui raconte qu’il a du éplucher à la main 100 kilos de pommes de terre car “là bas les patates sont deux fois plus grosses que les nôtres, elles passaient pas dans la machine, d’ailleurs on l’a cassé la machine (rires)” .

Trouwe Pauwels-klant tovert vijf sterrenhotel in Dubai om tot frituur

SAUCES BELGES

Evidemment ils avaient emmené toutes les sauces qui vont bien, Mayonnaise et Samourai Pauwels en premier, et pour le gras de boeuf il a fallu s’adapter raconte Stéphane.

“Chez nous, il est livré par blocs de 10 kilos, là bas c’était dans des bocaux de 50ml, et la personne missionnée pour vider les pots a mis une heure et demie le malheureux pour ouvrir tous les bocaux et mettre la graisse dans les friteuses”.

Et forcément dans un pays où tout est démesuré, et bien au Hilton il y avait 7 restaurants avec une légumerie centrale, et donc il fallait une vingtaine de minutes pour aller chercher une salade en prenant l’ascenseur, de quoi rallonger sacrément les temps de préparation se souvient Romain Avot impressionné par ce pays XXL.

FRITERIE & ESTAMINET

Le vendredi ils ont réussi à préparer la soirée estaminet, et le samedi c’était friterie. Un régal pour la communauté Ch’ti même quand il fait 30° assure Stéphane. “Ils avaient des cœurs plein les yeux forcément parce qu’ils mangent ça vraiment très occasionnellement, donc tu voyais à leur sourire qu’ils étaient heureux, on a l’impression qu’ils mangeaient du caviar.”

Certains avaient même pris le soin de ne pas manger le midi pour pouvoir tout manger, et faire le plein de leur région.

Des expatriés qui arboraient aussi pour l’occasion leur tee-shirt du Gallodrome Another Frite in The Wall. Ils ont aussi passé sur grand écran bienvenue chez les Ch’tis et qui n’ont évidemment pas résisté à l’envie chanter les Corons au milieu du Hilton, et même un petit air paillard du carnaval de Dunkerque.

Parmi les convives un invité de marque, un émir raconte Romain Avot. “On était très honoré de sa présence, il a particulièrement aimé parce qu’il nous a demandé quand on allait revenir (rires) j’espère que son souhait sera entendu parce que maintenant qu’on a un passeport à jour, on est partants (rires) !”

Après leurs très longues journées de travail, nos Valenciennois ont trouvé un peu de temps pour visiter Dubai, ville XXL avec la plus grande tour du monde, le plus grand centre commercial du monde et de faire aussi une virée dans le désert, ils en ont pris plein les mirettes, et espèrent bien pouvoir renouveler cette opération le plus souvent possible.

Texte: Rafaela Biry-Vicente, France Bleu Nord Photos: Stéphane Moreau